Tough - Dur à  cuire T11

Critique 1 C’est la première fois depuis le début de la série qu’un combat commencé ne se termine pas dans le même volume, d’autant plus qu’il prend la quasi totalité du tome, et j’ai envie de dire que le plus intéressant dans ce tome sont les premiers chapitres qui mettent en avant le père de Kibo, qui en plus d’être un combattant d’une force incroyable possède un charisme impressionnant! Pour le combat, il s’agit de techniques de sol, pas ou peu de frappes, mais il est bien rythmé, notamment parce qu’il est entrecoupé de passages ayant trait au passé de l’adversaire de Kibo! Ce n’est plus une surprise mais une nouvelle fois on savoure la lecture de ce tome!(16/20) Critique 2L'affrontement du nadashinkage contre le jiujitsu Goetsu bat son plein dans ce tome entièrement dédié au combat. Comme d'habitude, Kibo est dans un premier temps dépassé par les prouesses de son adversaire, doté d'une souplesse et d'une adresse qui le rendent particulièrement dangereux au sol. Cependant, Kibo va une fois de plus trouver la force de résister et de se surpasser pour tenir tête à Shingo. Derrière ce combat, un autre duel, plus silencieux, est mené par les maîtres des écoles nadashingaké et Goetsu… celui du père de Seiko Miyazawa et de Genshu Ibara, qui se toisent alors que l'honneur de leur école est en jeu. Également à l'affût, on retrouve Iron Kiba, toujours aussi motivé à l'idée d'affronter le père de Kibo. La tension atteint donc son apogée avec tous ces combattants talentueux réunis, les anciens écrasant d'ailleurs par leur charisme les deux jeunes loups Kibo et Shingo. Alors que l'affrontement suivra son cours, Kibo va petit à petit prendre l'ascendant sur Shingo (la défaite étant interdite pour notre héros qui serait alors contraint de se suicider par seppuku), et l'auteur en profitera alors pour nous dépeindre le passé du jeune héritier. Une fois de plus, à l'instar de Remco, Tetsuya Saruwatari va se sentir obligé "d'excuser" l'attitude méprisable de Shingo en lui trouvant des circonstances atténuantes: en l’occurrence une enfance malheureuse durant laquelle son père ne s'occupait pas de lui. Ce traitement, qui a déjà été utilisé précédemment, devient un peu lassant à la longue… espérons que Kibo affrontera de nouveau de vrais budokas qui ont choisi leur voie délibérément, et non pas pour subvenir aux besoins ou plaire à leur famille…Cependant, malgré cette déception, ce tome n'en reste pas moins plaisant à lire car les scènes de combat sont toujours aussi dynamiques… Une petite réussite donc! (15/20)

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