Tough - Dur à  cuire T25

Critique 1 Pas moins de trois combats nous sont proposés dans ce volume, forcément ça fait toujours plaisir! Le premier n’est autre qu’un fantasme de l’auteur, il met sur papier le match de deux copies de combattants existant réellement, et qui ne sont jamais affrontés…il répare cela dans son titre et lui donne une issue assez mitigée. Le second ne sert qu’a démontrer la puissance du redoutable Garcia, adversaire désigné pour Kibo! Et enfin le dernier nous propose un combat entre deux catcheurs, où là aussi l’auteur se fait plaisir en voulant démontrer la puissance de cet "art" qui est si célébré au Japon. Bref ce n’est que du bon, d’autant plus qu’entre chaque combat l’auteur nous livre un peu du passé de chaque personnage, ce qui leur donne du volume! Et au final un entretien avec l’excellent Peter Hearts, triple vainqueur du K1 Grand Prix! (17/20) Critique 2 A l'instar du précédent tome, nous allons être les spectateurs de trois affrontements dans ce 25ème volume de Tough. Dans un premier temps, nous allons la suivre la suite du duel opposant Hamilton à Hyce Gracie. Malgré ses peurs qui le pénalisent, l'héritier du jiujitsu brésilien va faire tout son possible pour dompter "la bête" représentée par le fougueux Hamilton. Comme précédemment, nous allons assister à un match opposant saisies et percussions. Très rapidement, l'avantage va aller du côté d'Hamilton, doté d'un mental d'acier et d'une farouche volonté de vaincre, deux atouts qui vont lui donner la victoire mais seulement d'une courte tête, car le lutteur a assené un coup interdit à Gracie, ce qui lui a permis de renverser le match alors qu'il était sur le point de perdre, faisant de sa victoire un demi-succès duquel il ne peut tirer aucune gloire ou fierté. Ensuite, c'est Garcia, le génie des rings et tueur d'Iron Kiba, qui va nous montrer une fois de plus l'étendue de sa puissance, le temps d'un combat aussi court qu'impressionnant. Une fois de plus, on ressent la volonté de l'auteur de marquer la différence de niveau entre Garcia et Kiichi, ce dernier n'étant toujours pas à la hauteur de l'américain malgré ses progrès constants. Enfin, ça sera au tour de Yoshiki de combattre, dans un duel qui va être très orienté sur le catch… avec tout ce que cela implique: des prises impressionnantes, des coups très amples, des postures théâtrales… L'idée en elle-même n'est pas mauvaise, le problème est que les bouffonneries permanentes de Yoshiki vont devenir un peu lassantes à la longue, d'autant plus que son adversaire, malgré son sérieux, n'est guère intéressant et / ou impressionnant, et ne vient donc pas contrebalancer l'attitude poussive du meilleur ami de Kiichi. Bref, on s'ennuie un peu durant cette première partie de match qui manque cruellement d'intensité, même si l'on espère que l'auteur redressera la barre dans le prochain opus. En définitive, c'est un volume un peu en demi-teinte que nous propose Saruwatari. Si le premier match est plaisant à suivre, le second est trop rapide tandis que le troisième est un peu tourné en dérision par l'attitude de Yoshiki. (14/20)

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