Code : Breaker T12

Les ordres de l'Eden sont clairs: la chasse au feu bleu a commencé. ReiLe nouvel arc devient bien plus clair avec ce douzième opus de la série. On restait surpris, en fin de volume précédent, du retournement de veste de Yûki et Toki, mais celui-ci devient un peu plus clair… Nous ne sommes finalement pas dans la volonté seule de l'auteure à opposé d'anciens alliés simplement pour apporter du rebondissement gratuit puisqu'elle prend soin de développer et justifier ce changement de camp tout le long du volume. C'est surtout Yûki qui est à l'honneur puisque pour la première fois, le personnage brise sa carapace insouciante et laisse paraître celui qu'il est vraiment. Ce n'est pas très original, certes, mais son passé a le mérite de "justifier" ses actes. Rei reste aussi au centre de l'action et pour cause: face au retournement de veste ses camarades, il doit se faire de nouveaux alliés. Toute cette phase amène quelques surprises, notamment des révélations concernant le Prince qui s'avèrent très surprenantes, mais aussi le retour de quelques personnages dans le camp des gentils cette fois! Au final, dans Code: Breaker, il n'y a pas vraiment d'alliés ni d'ennemis, exception faite de certains acteurs de l'histoire dont le camp est clairement défini, et tous agissent pour des convictions explicitées au fur et à mesure. La recette de l'ennemi qui devient allié se justifie un peu, et le manichéisme de ce genre de titre s'en retrouve gommé. On apprécie! Cet opus, mettant le nouvel arc scénaristique en scène, contient donc beaucoup d'informations, sur les personnages ou la machination de l'Eden, ce qui s'avère parfois délicat. La série comportait jusqu'ici un grand nombre de mystères dont les vérités tardent à venir, et la mangaka ajoute ici encore plus d'intrigues secondaires. Cela reste digeste pour le moment, mais attention à ne pas surenchérir d'avantage pour ne pas rendre l'histoire trop confuse… Heureusement, les nombreuses scènes d'action de ce volume allègent le tout, même si on a l'impression qu'elle ne jouent le rôle que de joutes de début d'arc. La bataille contre Yûki s'avère néanmoins très plaisante à suivre, bourrée de discours enfantins sur l'amitié, mais néanmoins agréable grâce à la dimension dramatique qui s'en dégage. Le personnage de Yûki s'avère finalement étonnant, alors qu'il paraissait bien fade jusqu'ici. S'il ne se montre pour le moment pas exceptionnel, ce nouvel arc a encore beaucoup à nous montrer et pourrait donner lieu à d'importantes révélations dans les tomes à venir. Si la mangaka ne se perd pas dans une abondance de chapitres hors intrigue, les volumes à venir pourraient s'avérer palpitant. Akimine Kamijyô a, pour le moment, toutes les cartes en main pour créer ce qui pourrait être la meilleure partie de la série vue à ce jour! Takato

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