Claymore T24

Après une terrible lutte, Howard Link est laissé pou mort et Allen a disparu, en parti possédé par le "quatorzième". Il est traqué par la congrégation, ses anciens camarades, et seuls Kanda et Johnny tentent encore de l'aider, en se cachant de ceux qui étaient autrefois leurs alliés. Allen se réveille alors et ne sait plus où il est ni surtout qui il est. C'est terriblement embêtant ce genre de choses, et ça l'est d'autant plus que le lecteur lui aussi est également perdu! On ne parlera pas du rythme de parution qui vient grandement compliquer les choses avec des tomes bien trop espacés nous faisant oublier le contenu des précédents. Et comme les précédents en question n'avaient rien de fabuleux, on se les remémore avec d'autant plus de difficultés. Et évidemment on ne mentionnera pas non plus le fait que la narration soit catastrophique. On passe presque du coq à l'âne entre des personnages de moins en moins intéressants, bien que les seuls encore présents en comparaison à la foultitude de protagonistes ayant disparus du titre depuis trop longtemps (bien qu'ici il s'agisse d'une notion relative…trop longtemps en nombre de tomes ou en nombre de mois, difficile à dire). C'est bien simple, on ne sait tout simplement pas ce qu'ils sont devenus. D'autres réapparaissent comme sortis du chapeau, à l'image du maréchal intervenant à la fin du tome. Bref, c'est le fouillis le plus total. Non, en fait c'est carrément le bordel! Et encore on ne parle même pas des Noé, qui meurent et reviennent, du comte et des multiples personnalités de Allen. L'auteur nous propose des flash-backs sous formes de révélations, et malgré l'ambiance mélancolique qui s'en dégage (relativement agréable l'ambiance soit dit en passant), en guise de réponse tout ce qu'on a c'est encore plus de confusion. Malgré tout reste cette impression que l'auteur a encore progressé graphiquement, le dessin apparaissant plus matures, mieux maîtrisés, ce qui contribuent à rendre les personnages plus expressifs et eux aussi également plus matures…mais à coté de ça les scènes d'actions sont toujours aussi illisibles. L'humour de son coté est toujours aussi peu efficace et tombe à l'eau immédiatement sans nous arracher le moindre sourire. On part peut être un peu moins dans tous les sens dans ce tome mais c'est toujours aussi confus, du coup on survole notre lecture sans vraiment rentrer dedans, un peu comme les tomes précédents en fait. Désormais D gray man est une devenue une série qu'on lit par habitude mais certainement plus par intérêt.

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