Vampire Chronicles - La légende Du Roi Déchu T2

"Voilà qui ne manque pas de sel … Deux ennemis jurés qui se couvrent mutuellement!"Avec détachement et implacabilité, le cygne noir, après avoir à moitié tué Strauss, décide de se rallier à sa cause. Et tout ceci sous l’œil incompréhensif des dhampires, qui viennent de perdre leur plus grande alliée et seul espoir de vaincre le roi vampire. Dans un cadre apaisant et anodin, où les supposés ennemis légendaires récupèrent tout en bavardant gaiement, on en apprend d’avantage sur les motivations de Kayuki, qui laisse présager que cette alliance n’est que provisoire. Le but, pour chaque parti, sera donc de profiter un maximum de cette aide inespérée dans leurs quêtes respectives qui concordent pendant un temps, tout en échafaudant un plan suffisant pour se débarrasser de l’autre le moment venu. Au milieu de toutes ces intrigues personnelles, tous ces revirements de camp et ces plans de trahison, on appréciera la lueur d’humour qui s’incarne en Laetie, véritable feu follet et support de Strauss, habituellement si seul. Tout le monde se prépare et, après une période de calme relatif, les dhampires attaquent la résidence de Kayuki, fondant sur Strauss, tout juste remis. Le principal intérêt de ce tome réside dans les révélations qui tomberont après un combat qui allie subtilement force et stratégie. La réflexion qui se tient durant tout le combat est un véritable atout, mettant en relief les étranges collaborations qui se sont tissées plus avant. Bridget se démarque comme étant pleine de surprises, ne manquant pas d’intérêt, et on apprécie de plus en plus de suivre le cheminement de ses pensées … Et, au moment même où les combats commençaient à prendre une place conséquente dans la narration, un personnage masqué débarque, entraînant avec lui la fin des hostilités et le début d’une conversation pour le moins productive, et quelque peu effrayante sur la fin. La lecture de ce second tome confirme donc le potentiel de la série, qui se révèle plus que satisfaisant, que ce soit dans la narration ou le graphisme, oscillant entre magnificence et naïve maladresse, ayant de quoi séduire et apaiser les scènes de combat, toujours aussi anarchiques. Au final, ces moments passent bien, même auprès d’un lectorat moins axé sur les affrontements antiques et les guerres millénaires …Nidnim

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