Inu-yasha T18

Aux côtés de Koga, Inu Yasha se bat contre Kageromaru et Juromaru, un monstre en deux corps fraîchement invoqués par Naraku. La bataille est rude, car la relation entre Koga et Inu Yasha n'est pas non plus très amicale! Heureusement pour eux la victoire vient vite, mais ce n'est pas encore le temps de se réjouir: Naraku a approché Kikyo afin de l'anéantir, cette dernière étant un peu pour lui sa part de faiblesse. Alors que notre héros et Kagome se sont disputés comme d'habitude, voici que Kikyo se rapproche faiblement d'Inu Yasha et tombe dans ses bras. Quels effets cela va-t-il avoir sur lui? Et comment arrivera-t-il à se départager entre Kikyo et Kagome? Après plusieurs tomes purement orientés sur l'action et les combats, Rumiko Takahashi tourne vite vers la romance ici pour appuyer davantage sur les sentiments d'Inu Yasha, mais aussi ceux de Kagome et de Kikyo. En premier lieu nous en apprenons davantage sur Naraku (même si ça reste minime), au fil des volumes l'auteure nous en fait un personnage torturé qui a un réel intérêt à être méchant, et vu qu'un des thèmes majeurs du manga est l'amour cela est ici plutôt bien exploité. Mais voilà, le thème majeur de la série est aussi un peu son défaut, car si cela est intéressant de voir un shonen avec des sentiments entre les divers personnages, on tombe assez souvent dans le gnangnan avec des séquences classiques du genre "Est-ce que je suis vraiment amoureuse de lui…?", etc. Dans le fond, oui ça colle bien à l'univers de la série et d'ailleurs l'auteure cherche à nous surprendre ici, mais quand on sait que la série fait 56 tomes et qu'on peut être presque sûr à 99% qu'Inu Yasha et Kagome finiront ensemble, ça peut paraître longuet à force… Ce tome 18 n'est pas mauvais, loin de là, l'auteure arrive tout de même un peu à varier les séquences et à nous surprendre un tant soit peu, mais il faut bien avouer que le côté redondant se fait sentir et connaissant l'auteure, ça risque d'être dans la même veine durant toute la série. Sinon la narration du manga est toujours aussi fluide et la lecture se veut toujours autant agréable dans ce sens.

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