Chihayafuru T8

Chihaya concourt dans la phase de sélection au titre de Queen. Alors qu’elle pensait disputer un énorme match contre une ancienne queen, Yumi Yamamoto, notre héroïne s’aperçoit que celle-ci est loin de l’image qu’elle se faisait. Semblant croire son adversaire faible, Chihaya, prenant confiance, vise une victoire écrasante. Peut-être un peu trop confiante… Comme à son habitude, Yuki Suetsugu nous propose des matchs intenses, magnifiés et ayant leur lot d’imprévisibilités. C’est notamment ce que notre héroïne va apprendre à ses dépens. Le talent ne fait pas tout, il faut savoir trouver un juste équilibre entre confiance et prudence. Car trop de confiance amène nécessaire à trop de vanité. Cet état de fait poussera encore une fois Chihaya à comprendre qu’elle est encore loin d’avoir mûri et que son évolution est également encore loin d’être achevée. L’auteure nous démontre dès lors que la vie est loin d’être un long fleuve tranquille. Pour le reste, on continue à suivre le quotidien d’autres personnages (Taichi, Arata, etc.) dans leurs doutes, leur évolution, tout en gardant un ton léger et, de temps à autre, humoristique. Mais s’il y a bien une chose qui nous tient en haleine tout au long du volume, c’est de voir enfin le Maître et la Queen entrer en action. Si nous avons pu déjà voir précédemment à l’œuvre la Queen, il en va tout autrement du Maître qui, comme son homologue féminin, semble aussi étrange que redoutable. Bien que le présent volet ait donné une impression d’être plus une transition qu’autre chose, il n’en reste pas moins que le récit est plaisant et intrigant à suivre, même si les choses sérieuses ne font que commencer maintenant. La suite ne peut donc qu’augurer du lourd.

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