Fate Stay Night T13

Grâce au sacrifice d'Archer qui a retenu Berserker en le combattant seul, Shirô, Saber et Rin ont pu s'échapper et se sont réfugiés au fin fond de la forêt d'Einzbern. Mais Saber et Shirô sont grièvement blessés, et Rin ne peut que constater que Saber risque de s'emparer de l'âme entière de Shirô. Pendant ce temps, Ilya et Berserker ont repris leur route, déterminés à éliminer nos héros…Dans un début de volume qui voit nos héros fort mal en point, l'heure est venue pour Shirô de découvrir la plus profonde souffrance de Saber, pour un résultat aboutissant sur la consolidation du lien entre le Master et son Servant. L'idée de découvrir plus profondément les douleurs de Saber est bonne, mais il est dommage que cet aspect soit si vite expédié, pour un retour au combat qui ne s'avère pas spécialement palpitant. Ainsi, après la semi-déception du combat entre Archer et Berserker, le nouvel affrontement de nos héros contre Ilya et Berserker a bien du mal à captiver, car il ne révèle aucune véritable surprise. Grâce à une amélioration constante de son trait, Dat Nishiwaki parvient à faire ressortir toute la puissance du colossal Berserker et arrive à offrir quelques petits coups de théâtre quand il faut, mais l'ensemble reste encore représenté de manière assez lisse, et le tout manque cruellement d'émotion. On a donc notre lot d'action… au détriment du reste. Après un combat Archer vs Berserker qui n'a pas eu la verve et l'émotion qu'il méritait, ce treizième tome passe trop vite en revue la souffrance intérieure de Saber pour émouvoir ne serait-ce qu'un peu, et nous offre un nouveau combat contre Berserker riche de quelques rebondissements mais qui a été mal préparé et n'est donc pas aussi prenant qu'il aurait pu l'être. Quand, en plus, la traduction accumule des fautes grossières ("Ôsaka au lieu de"Tôsaka", utilisation d'un verbe au pluriel avec un nom singulier…) en plus de conserver des tares quant au vocabulaire typiquement de Fate, on a vite fait d'être assez déçu. La lecture n'est pas mauvaise, mais est tout simplement anecdotique. Koiwai

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