Seiho Men's School !! T4

Tome marqué par le retour fracassant d’Erika aux côtés de Maki, avec une relation qui évolue. Au lieu d’être basée sur un désintéressement émotionnel piqué d’un peu de curiosité, c’est une tendresse réciproque qui se met en place entre les deux jeunes gens. Alors retour fracassant, mais pour un seul chapitre. Déception au moins aussi grande, puisque cela brise totalement l’importance des précédents tomes. On espère bien que tout ça ne s’arrêtera pas aussi brutalement, surtout que la mangaka continue sur l’idée de présenter tour à tour plusieurs pensionnaires du lycée Seiho et leurs accidents de parcours tout comme leurs déceptions amoureuses. Un peu léger pour tenir une intrigue suivie qui n’existe pas encore au quatrième tome, ce qui commence à se faire sentir. On apprécierait un peu plus de longévité des couples introduits, une ligne de fond sur laquelle se poser et rechercher de l’intérêt. Toutefois, tout peut encore arriver et il ne serait pas bon de condamner trop vite l’évolution du manga. En deuxième temps on découvre donc un autre lycéen de Seiho, qui a rencontré des problèmes avec sa petite amie, charmante mais en manque d’affection face à un grand dadais timide qui n’ose pas laisser transparaitre ses émotions. Anecdotique et sans réelles conséquences, on préférera voir évoluer une figure que l’on connait bien. Retour aux sources, et c’est un Kamiki niveau A +++ qui se fait draguer par une jeune fille que l’on croyait connaitre mais qui, par espoir et amour, se transforme du tout au tout en espérant plaire d’avantage. Sans avoir pris le soin de sonder auparavant les goûts et préférences de celui qu’elle dit aimer. Une nouvelle alors plus centrée sur cette jeune fille récurrente que sur Kamiki, bien que sa sœur revienne en trombe histoire de continuer ce qu’on a commencé plus tôt. En bref, un tome un peu en deçà des trois premiers, moins intéressant et sans réelle ligne de conduite. Après Erika, on attendait quelque chose de bien plus lourd que quelques idées couchées sur le papier sans en faire un épisode primordial ou correctement dosé en émotions. NiDNiM

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