Black Cat T12

Afin de rétablir le corps de Train à son état et son âge normal, nos héros vont à la rencontre du docteur Tiaye, spécialiste en nanomachines, mais également génitrice d’Eve. Une rencontre lourde de sens pour la jeune fille. Mais ils ne se doutent pas que les apôtres de l’étoile ne sont pas loin… Pendant ce temps, Kyoko doit passer une ultime épreuve pour sa liberté, en rencontrant la numéro I des chrono numbers, Sephiria Axe…Une fois encore, Kentaro Yabuki développe beaucoup d’idées différentes, et ne sait pas quoi en faire. Rien n’a réellement d’impact, rien n’a vraiment de sens, et le récit reste en roue libre, avec quelques moments classes pour les héros, chacun leur tour, mais c’est tout. L’issue de la rencontre entre Sephiria et Kyoko est prévisible, celle entre Eve et Tiaye n’apporte aucune satisfaction non plus. Un côté comique est apporté à ce nouveau personnage, qui enchaine les maladresses et les catastrophes culinaires. Non seulement l’humour ne fait pas mouche, car les gags sont éculés et répétitifs, mais en plus, cela n’apporte aucune profondeur au personnage, qui reste sérieuse en toute circonstance. L’action arrive toutefois dans ce tome avec un nouvel assaut des apôtres de l’Etoile, mais là encore, l’auteur peine à convaincre. Outre les méchants "hommes de mains" au look dignes des sbires anonymes d’un épisode de Power Rangers, on découvre également un singe qui peut copier la personnalité d’humains… On dirait que l’auteur navigue à vue, improvise au fur et à mesure… Enfin, le "meilleur moment" reste le retour de Train avec son apparence normale, qui revient au bon moment, et avec en prime un nouveau pouvoir sorti de nulle part! A croire qu’il fallait justifier une conséquence de son retour en enfance qu’il a développé pendant quelques tomes et qui n’a servi à rien… surtout que les explications alambiquées peinent vraiment à convaincre, mais bon, Train qui tire des balles électromagnétiques, c’est tellement plus classe… Tianjun

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