Sprite T9

Alors que Magobe'e avait quitté la résidence pour une affaire personnelle, Sû et ses compagnons partent à sa recherche à bord d'un 4x4 renforcé et arrivent à le retrouver. Problème: une nouvelle vague noire du temps menace encore de s'abattre sur eux alors que c'est à ce moment précis que Masayuki Sanada tente le tout pour le tout pour gagner cette guerre…La situation actuelle s'avère plutôt dangereuse pour nos héros: partir en voiture dans un monde où les routes ne sont pas encore goudronnées pour aller chercher Magobe'e alors qu'un clan de samurais les mitraillent de flèches de feu revient presque au suicide! Mais rien n'arrêtera nos héros qui seront prêts à tout pour récupérer l'enfant vieux de 1000 ans; et d'ailleurs, rien n'arrêtera non plus le clan Sanada voulant gagner cette guerre plus que tout au monde. Mais la surprise vient aussi du fait que le jeune garçon recueilli il y a peu est le réel chef du clan et, de plus, un des deux jumeaux obèses récemment capturé se livre à eux et dévoilent tout du bâtiment! Entre cela et la vague noire, Sû a encore du souci à se faire…Sans surprise, l'histoire se poursuit lentement et nous sommes toujours dans cet arc du passé durant l'ère Sengoku, qui commence d'ailleurs à se faire long. Les héros parcourent la forêt en voiture tout en se protégeant des assauts des ennemis, et cela en répondant par les armes: cela va encore plus atteindre leur esprit et auront d'autant plus de mal à supprimer des vies humaines par la suite. Le problème dans ce tome c'est que la réelle bataille entre les deux clans n'a toujours pas lieu, ça se fout sur la gueule mais les grands moyens ne sont pas encore pris, on sait donc qu'on aura droit à ça au prochain volet… Là où ça devient intéressant par contre, c'est par l'apparition d'une "flaque temporelle" où seul le chien Albert va plonger dedans…et se retrouver en 2008! Espérons donc que le prochain volet active vraiment le scénario car, si le manga et tout ce qui se passe à l'intérieur n'est pas forcément mauvais en soi, on ne peut s'empêcher d'avouer que ça tourne en rond et que l'auteur développe certains détails durant trop de temps pour un effet des plus moindres…

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