Bokurano T8

Le premier épisode de ce huitième tome démarre par la prise de conscience du père de Anko. Jusque là spectateur -pour ne pas dire voyeur- des actions de sa fille dans le cockpit de Zearth, le voilà qui lui laisse la parole devant la caméra, réalisant son rêve de célébrité tout en se rapprochant d'elle dans ses derniers instants. Un final un peu facile, téléphoné, presque un "happy ending" auquel l'auteur ne nous a pas habitué. C'est ensuite au tour de Kanji d'entrer en scène. Ce personnage qui a toujours eu l'image de l'adolescent fort et courageux se révèle assez loin de tout ça. On découvre un peu de son passé durant le duel qui l'oppose à un ennemi qui préfère attaquer à distance. C'est une guerre des nerfs qui commence et qui va mobiliser l'armée japonaise au sol. Kitoh évoque l'habituelle position des USA, gendarme du monde refusant le rôle du Japon dans cette histoire. Kanji est presque inutile, se bornant à protéger un bâtiment construit par sa mère. Le rythme est lent, plat et ne parvient pas à captiver le lecteur. Les seuls moments intéressants sont ceux développant la relation entre Kanji et le caractériel Ushiro. C'est le moment des révélations sur celui qui n'a pas signé le pacte et sur le prochain pilote. Un cliffhanger de fin de volume bien réalisé où l'on retrouve le talent narratif de l'auteur. Mais une révélation auquel on s'attendait quand même beaucoup néanmoins. Ce qui n'enlève pas cependant au lecteur l'envie de lire le prochain tome et de voir ce que cela donne. Un tome de transition qui démarre lentement la dernière étape du récit. Mais Mohiro Kitoh rate quelque peu ce début de descente obligatoire en nous proposant un tome moins passionnant qu'à l'accoutumée, moins percutant. On attend de voir la suite. blacksheep

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